Jarama - 70 ans

Nous sommes en plein dans le 70ème anniversaire de la bataille de Jarama. Cette bataille considéré comme le Verdun espagnol se déroula du 6 au 26 février 1937. Les brigades internationales démontrèrent leur résistance au combat durant ces journées, et ce fut le baptême du feu de la XVe BI.

Le groupe de reconstitution "Frente de Madrid" à participer à la commémoration de la bataille avec la présence de Bob Doyle, un vétéran britannique de la guerre d'Espagne.

c'est de l'avoir récompensé, il ne faut oublier ceux qui ont combattu et qui sont les mémoires vivantes de l'histoire humaine...
c'est beau!

Hier dans "El Pais" en pouvait lire l'article suivant :




Ca fait 70 ans, sur ce pont...

« Il s’agit de l’histoire de l’Espagne et il n’y aucune raison que ce sois tabou, dit Rodrigo Gómez, membre du groupe qui recréer la bataille du Jarama. « Cet acte n’a pas lu but d’ouvrir les blessures sinon éviter que des effets similaires rôde dans notre imagination appuya-t-il. Il porte une combinaison verte avec les emblèmes de sergent et un calot militaire de couleur bleu. « C’est un garde d’assaut. Nous l’avons confectionné avec un patron de cette époque. Quelques emblèmes sont des copies et d’autres authentiques. Les bottes, par exemple sont originales, je l’ai ai trouvées sur une brocante, ajoute-t-il. « Nous sommes apolitiques et pour cela nous nous habillons aussi bien en garde d’assaut qu’en requete. Il appartient à l’Association pour la Récupération de la Mémoire Historique et à un groupe intégré au collectif « Ay Carmela » (www.aycarmela.net), dédié à mettre en scène des phases de la guerre civile. Hier, ils recréèrent les patrouilles que les soldats de chaque camp réalisaient sur le Pont de Arganda, où il se passa un des épisodes les plus durs du conflit.

La municipalité de Rivas organisait hier une reconstitution pour commémorer le 70e anniversaire de la bataille du Jarama. Quatre villages : Morata de Tajuña, Rivas Vaciamadrid, San Martín de la Vega et Arganda, sollicitèrent, en 2004, à l’Assemblée, la création du parc de la bataille du Jarama, mais le PP (Parti Populaire) le laissa de côté. Rivas, toutefois, décida de continuer à organiser des évènements commémoratifs du conflit. Hier, la reconstitution se célébra sur le Pont de Arganda. « Cela nous coûte de l’argent, c’est altruiste. Localiser et confectionner les vêtements c’est notre affaire, dit Gómez
José Miguel Rojas était enfant, il y a environ 70 ans et rappel comment le premier village de Vaciamadrid – six ou sept maisons – qui se situait à la droite de la route de Valence fut réduit en ruine. « Nous avons transporté les survivants jusqu’à la propriété de El Porcal, se rappel-t-il. Et il explique comment sa maison de El Porcal porte encore les marques des projectiles de mitrailleuses.
Dans la récupération de la bataille il y a aussi le Groupe d’Etudes du Front du Jarama qui travaille. Ils font un inventaire de tous les restes du combat historique. Julio González Fraile est le responsable du groupe et explique comment la curiosité l’amène des enfants l’amène à se demander comment se douchaient les soldats et où faisaient-il leurs besoins, lors d’atelier dans les collèges de Rivas.
La conseillère municipale de le culture de Rivas, Carmen Barahonda, souligna hier le caractère historique et en faveur de la paix des évènements de la bataille du Jarama. Elle expliqua comment le 10 février dernier, lors d’un hommage aux brigades internationales qui se battaient dans la bataille du Jarama, ils reçurent la visite du maire adjoint de la localité irlandaise de Dungannon pour rendre hommage à un sculpteur de la localité : Charly Donnelly, qui mourut en se battant avec les brigadistes.
Dans la vallée du Jarama il y eu, en février 1937, une des batailles les plus meurtrières de la guerre civile. 70 000 soldats y participèrent dans les deux camps, et en seulement 19 jours moururent entre 15 000 et 20 000 hommes. Ce fut jusqu’à ce moment , l’épisode le plus sanglant de la guerre.